Décrypter les éléments de langage du développement personnel pour les adapter au pouvoir collectif

Jan 15, 2022 | Société | 0 commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

Le développement personnel est un mélange d’outils thérapeutiques (neuro-sciences, psychologie appliquée, psychologie sociale), de marketing, d’outils financiers et économiques. Si ce n’est pas clairement délimité, ce devient vite un mélange de tout et n’importe quoi. Pourtant, en les triant, on peut y trouver son compte. Nous allons voir comment procéder ci.

  • Préférer le terme « empowerment » au terme « développement personnel »

Parce que se « développer personnellement » dans une démarche individualiste susceptible de dominer autrui n’est pas utile lorsqu’on cherche à vivre en société. Alors que prendre le pouvoir sur soi, pour être en mesure de le transmettre à autrui, peut permettre de dépasser des plafonds de verre.

  • Oser faire ce qui nous est bénéfique plutôt que « sortir de sa zone de confort »

En effet, il n’y a rien de confortable dans la souffrance, cette expression peut facilement sonner comme une injonction culpabilisante. Les psychologues et spécialistes en neurosciences utilisent généralement cette expression de manière bienveillante, pour signifier que pour s’épanouir et atteindre un certain niveau de sérénité, il faut oser sortir de ses propres conditionnements sociaux, peu importe le regard extérieur de la société.

  • Avancer plutôt que « prendre des risques »

Là encore, cet élément de langage vague peut sous-entendre que se mettre en danger est bénéfique. Or, c’est tout le contraire. Passer à l’action pour avancer et progresser, c’est plutôt apprendre à gérer l’incertitude.

  • Lâcher prise ne signifie pas abandonner

Lâcher prise, c’est mettre de côté, ou au second plan une chose pour se concentrer sur une autre, plus importante, mais pas renoncer à ce qu’on cible. Ceci permet de diminuer les enjeux, les pressions et le stress, qui ont souvent plus tendance à nous saboter qu’à nous rapprocher de nos objectifs.

  • Préférer l’authenticité à la vulnérabilité

Être authentique, c’est dire ce qui ne va, et ce qui ne va pas, ce n’est pas se montrer sous ses aspects les plus faibles, ou s’exposer inutilement aux dangers ou aux polémiques stériles.

  • Combattre les comportements toxiques plutôt que délaisser les « personnes toxiques »

Car personne n’est complètement exempt de ces comportements, et rompre les liens dits toxiques alors qu’il est encore possible de les préserver n’est pas forcément une solution pérenne.

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